menestroll et lutecien

C 'est en 1770 que le pharmacien Henri Duthu s'installe à Paris au 272 rue Saint Denis et fonde un comptoir des Thés et Chocolats. A cette période  le chocolat acquiert ses premières lettres de noblesse en Bourgogne. A la cour, le dijonnais Henri Duthu devient la même année  le pharmacien-chocolatier de la reine Marie-Antoinette, grâce à ses spécialités tel  que le chocolat analeptique, le chocolat au lichen ou son chocolat gommeux qui avait la propriété de requinquer les convalescents . Il cède en 1827 à André Lhoest la Société qui sera de nouveau acquise par Pelletier neveu de François Pelletier (compagnon de Lafayette en Amérique). C'est Pelletier qui donnera une dimension industrielle à la marque: 3 usines verront le jour, à Paris, Strasbourg et Londres. En 1862 elle devient fournisseur de la Princesse de Galles, future reine Victoria. C'est en 1871, lors de l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par les Allemands, que le fils Auguste fonde en partenariat

 la Maison Jacquin voit le jour en 1845. Les trois pères fondateurs sont Joseph Julien Jacquin (mécanicien de Troyes) , Julien Peysson et Zacharie Delaborde ( fabricant de dragées) . affiche illustrée par Cappiello  collection F.Dufetelle la Société - confiserie - est installée 12 rue de la vieille Monnaie à Paris, puis la veuve Marie Anne Jules Gilbert étend l'affaire au 81 rue d'Enfer et crée entre 1872-1875 l'usine de Dammarie-les-lys , ainsi qu'un magasin 12 rue Pernelle qui sera ouvert jusqu’en 1965. Elle associe ses deux fils Henry et Gustave (dit Anatole). Plus tard, ce dernier rachètera les parts de son frère au décès de celui-ci et c'est le fils de Gustave qui héritera de la totalité. Celui-ci se lancera dans la politique et deviendra Maire en 1912 et le restera jusqu'en 1935. Pendant la 1ère guerre  mondiale, l'usine participe à l'effort de guerre et fabrique des confiseries pour l'armée Américaine. Henri  De nombreuses médailles au palmarè